Cette suite de quatrains d’Éric Brogniet interroge la représentation en dialoguant avec les portraits photographiques de Marianne Grimont. Les vers questionnent autant le voir que le dire par un jeu de miroir qui tient lieu d’abîme.
Extrait
Le visage comme vu dans la pierre
Ombres et clartés cristallisant
Il n’est plus d’apparence
L’apparition seule
Lumière est pure où abolir la nuit
Paix des enneigements
Souffle des enneigements
Sans parole inutile et sans encombrement